vendredi

STREET ART I love my world

I love my world par Dran.

Le street artiste toulousain Dran et membre du DMV crew ne cesse de produire des œuvres surprenantes pour notre plus grand plaisir. Il nous fait cadeau pour noël d’un magnifique ouvrage intitulé « I love my world » où il exprime un style satiro-enfantin édité par les Editions Populaires.

Mais ce n’est pas tout, il présente aussi deux expositions au coeur de Londres, My everyday life et I have chalks. Quelle bande de chanceux ses Londoniens…
En tout cas très joli présent de la part de Dran pour cette fin d’année.

Tristan.

mardi

La Culture sera toujours la gagnante

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse.
Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit:
Sais tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami?

Un instant, répondit Socrate.
Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.

Les trois passoires?

Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres,
il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité.

As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?
Non. J’en ai seulement entendu parler.

Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité.
Essayons de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté.
Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien?

Ah non! Au contraire!

Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’utilité.
Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait?

Non, pas vraiment.

Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai ni bien ni utile, pourquoi vouloir me le dire?

dimanche

Le Centaure et l'Animal


« Guidé par l’homme lors d’un long apprentissage que l’on nomme dressage, le cheval accède à « la connaissance » ; ainsi l’homme et l’animal deviennent centaure. A l’inverse, l’homme possède l’instinct animal à l’origine de sa création qu’il cherche à faire ressurgir comme une évolution à rebours, une régression vers les couches profondes de son être. »

Bartabas

7 > 23 décembre 2010 / Salle Jean Vilar
Horaires :
20h30 / dimanche 15h30 / Relâche : lundi, ainsi que les 9 et 16 décembre
Durée :
1h20

L’art de Bartabas nous propulse dans des voyages imaginaires ; ses œuvres vous empoignent par leurs étourdissantes mises en scène, parfois éblouissantes, tourbillonnantes, baroques, parfois mystérieuses, ascétiques, méditatives, proches d’un exercice spirituel, toutes porteuses d’une forte charge poétique. L’ampleur et la profondeur de sa démarche renouent avec les plus anciennes formes connues de l’activité artistique qui prennent l’animal pour sujet et moyen d’expression. Le philosophe Georges Bataille estime que l’invention de l’art « marque le passage de l’animal à l’homme ». L’homme cessa d’être animal en donnant de l’animal et non de lui-même une image poétique qui nous fascine et nous semble souveraine. Être artiste est le moyen d’avoir accès au monde fermé de la vie animale. Il m’a toujours semblé que l’art de Bartabas rentre en résonance sensible avec ce défi. La rencontre de Bartabas avec Ko Murobushi, artiste reconnu au Japon comme l’héritier des règles de Tatsumi Hijikata, à l’origine du Butô, se présente comme une excitante aventure artistique qui examine les frontières et les passages entre deux univers sensibles et exceptionnels. L’intense profondeur de la danse de Ko Murobushi et la force poignante du geste équestre de Bartabas nous ouvriront un continent inattendu qui nous propulsera dans un temps et un espace mythique d’une profonde et rayonnante beauté.

Le Poney du Jour